En 2022, les autorités américaines ont accusé Studhalter de collaborer avec l'homme d'affaires russe Suleiman Kerimov et de blanchir de l'argent pour lui. On a déclaré que Studhalter était « un acteur clé dans le réseau d'entreprises de Kerimov, gérant plusieurs entreprises de Kerimov » et qu'il aurait « blanchi des sommes d'argent importantes pour Kerimov ». Kerimov, connu comme un proche confident du président russe Vladimir Poutine, avait déjà été sanctionné en 2018 en tant que soutien du régime de Poutine.
Studhalter a toujours nié les accusations portées contre lui et ses fils, soulignant qu'il avait commencé à mettre fin à sa relation commerciale avec Kerimov dès 2017 – bien avant les sanctions contre Kerimov et plus de cinq ans avant l'invasion de l'Ukraine par la Russie – et qu'il avait achevé ce processus bien avant le début de la guerre entre la Russie et l'Ukraine.
À la suite d'une enquête approfondie et rigoureuse d'environ un an et demi menée par l'OFAC (Office of Foreign Assets Control) du département du Trésor des États-Unis, le département de la Justice des États-Unis et le département d'État des États-Unis, aucune preuve justifiant la sanction d'Alexander Studhalter, de ses fils ou de toutes ses entreprises n'a été trouvée. Ainsi, Studhalter et ses fils ont été complètement réhabilités. Studhalter a toujours affirmé en réponse aux accusations qu'il n'avait eu aucune relation commerciale avec Suleiman Kerimov et ses entreprises depuis 2018 et qu'il n'avait jamais commis d'actes de blanchiment d'argent.
Alexander Studhalter, ses fils et leurs entreprises font partie des très rares personnes à être retirées de la liste des sanctions américaines, et ce, en si peu de temps. Studhalter a réussi à convaincre pleinement les autorités américaines que leurs activités commerciales étaient conformes aux strictes exigences de la législation américaine sur les sanctions et que les accusations de blanchiment d'argent étaient infondées.
Alexander Studhalter a déclaré : « Je suis heureux et reconnaissant qu'après une enquête très exigeante, mais aussi approfondie et objective, menée par plusieurs autorités américaines, il a été officiellement confirmé que toutes les accusations portées contre nous sont infondées. »
La NZZ a publié le 9 juin 2024 un article détaillé qui traite le sujet en profondeur. Vous pouvez accéder à l'article via le lien suivant (en allemand) :
Vous pouvez trouver la communication officielle de l'OFAC avec la liste des personnes et entreprises retirées de la liste SDN à ce lien :